Actions à l’année

PÔLE CRÉATION

La Baleine

Dans le cadre dispositif ÉTÉ CULTUREL, De l’écrit à l’écran reçoit en résidence le comédien Thierry Gibault qui nous offrira deux lectures scéniques du court roman de Paul Gadène « Baleine » (publié en 1949 sous la direction d’Albert Camus). 

Nous vous donnons rendez-vous le jeudi 12 août à 19h sur le parvis de l'église de Puygiron et le vendredi 13 août à 19h aux jardins du Papé à Marsanne

Les représentations auront lieu en plein air, sans réservation, avec une jauge limitée à 49 personnes, donc sans pass sanitaire.

Ces lectures accompagnent les ateliers artistiques animés par le comédien du 9 au 13 août auprès de 12 jeunes, entre 15 et 27 ans, au Conservatoire de Montélimar. Ce texte sublime et poétique fait écho au tumulte des mois que nous venons de traverser collectivement et intimement. Par le d'atelier de théâtrale, de photographie, de prise de son et de vidéo, l’échange entre le comédien et les participants questionnera le sens donné par chacun à un texte, en le faisant résonner avec leur expérience personnelle des confinements.

Extraits de la note d'intention de Thierry: 

"J’ai découvert « Baleine » il y a de cela quelques années, comme j’écoutais une émission de radio au cours de laquelle furent évoqué l’auteur et sa nouvelle. Curieux de ce que j’entendais et me sentant interpellé par le sujet de cette courte histoire, j’allai de suite acheter le petit livre toilé rouge de la belle collection Les Inépuisables des Editions Actes Sud.   Ce fut un choc de lecture. Comment pouvait-on offrir un tel voyage en si peu de pages?  La concision de ce petit ouvrage se montrait inversement proportionnelle à la densité de son propos et à la beauté de son expression poétique. [...]
Par sa pureté littéraire, sa profondeur poétique, son inquiétude fondamentale et après en avoir testé le récit à plusieurs reprises auprès de quelques spectateurs objectifs, le montage scénique de la « Baleine », m’est devenu une évidence, une nécessité" . T.Gibault

Cassavetes - Ciné Théâtre

La pièce “ Cassavetes ” propose de retracer la vie du cinéaste John Cassavetes, de vibrer avec l’acteur seul en scène qui l’incarne, de revisiter 25 années de cinéma, d’audace, d’amitié et de passion.

 

Ce Ciné-Théâtre est né de notre désir de faire découvrir ou redécouvrir un cinéaste d’excellence en l’incarnant sur un plateau de théâtre. L’acteur endosse alternativement les multiples facettes du cinéaste : acteur, auteur, scénariste, producteur, homme de théâtre …

Des projections d’extraits de ses films l’accompagnent et plongent le public dans l’oeuvre de cet artiste hors norme. Depuis sa disparition, les films de John Cassavetes ne cessent d’inspirer les cinéastes du monde entier. Sa liberté et son audace proposent une alternative à une industrie cinématographique calibrée. Avec la complicité de sa femme ( Gena Rowlands ) et de quelques amis fidèles ( Seymour Cassel, Peter Falk, Ben Gazarra ), John finance l’intégralité de ses films, allant jusqu’à hypothéquer sa propre maison.

Il signera la réalisation d’une douzaine de longs métrages. Le jeune acteur incarne l’âme « du créateur », ses doutes, ses combats, sa force créatrice.

“ Cassavetes ” permet d’explorer par le théâtre la puissance de son cinéma, tout en comprenant l’artiste et l’homme.

" Et Tu n’es pas revenu " 

D’après le roman de Marceline Loridan-Ivens et Judith Perrignon.

Adapté et mis en scène par Dyssia Loubatière.

Avec Didier Bezace. Durée 1h15

 

Le 29 février 1944, Marceline Loridan-Ivens a quinze ans lorsqu’elle est arrêtée avec son père lors d’une rafle. Déportée à Birkenau, elle subit l’horreur des camps et parvient à survivre. Son père, lui, ne reviendra jamais d’Auschwitz. Soixante-dix ans plus tard, elle lui adresse une lettre, rédigée avec la journaliste et écrivain Judith Perrignon, où elle raconte sa captivité, son retour, sa vie d’après.

Les constats sur la fièvre antisémite du XXIe siècle ne manquent pas. L'antisémitisme est un mal qui frappe notre société, c'est aussi le symptôme d’une crise de démocratie.

L'actualité récente nous laisse souvent un sentiment d’impuissance …

Marceline Loridan-Ivens, comme sa grande amie et compagne de déportation Simone Veil, incarne les visages de la passion et de la liberté. Marceline nous a appris à combattre et rappelle à notre génération la nécessité de poursuivre et d’inventer une vie ensemble.

Toute son œuvre en témoigne - son œuvre littéraire ou son œuvre de documentariste.

Avec le décès de Marceline Loridan-Ivens le 18 septembre 2018, une grande figure de la transmission et de la mémoire disparaît.

« La Coquetière »

De Linda D Cirino

Adaptation / mise en scène : Dyssia Loubatière.

Avec Corinne Masiero. Durée 1h

PREMIÈRE REPRÉSENTATION POUR LE FESTIVAL DE L’ÉCRIT À L’ÉCRAN 2017 RENCONTRE AVEC L’ÉQUIPE ARTISTIQUE.

En 1936, dans le sud de l’Allemagne, Eva mène une dure existence dans la ferme familiale. Un jour, elle découvre un étudiant caché dans son poulailler. Quel danger court-il? Avec son solide bon sens, Eva pose les vraies questions qui l’amèneront à mesurer les perversions et la férocité du nazisme… Puis décide de se battre pour sauver la vie de ce jeune homme échappé d’un camp.

« Nous serons des héros » - Lecture scénique

Dirigée par Dyssia Loubatière

D’après le roman de Brigitte Giraud. Édition Stock 2015.

Avec Catherine Rétoré et Florian Choquart

Durée 1h 

Débat et rencontre avec l’auteur, les comédiens et le metteur en scène.

SPECTACLE EN PRÉSENCE DE LA ROMANCIÈRE BRIGITTE GIRAUD.

En ce début des années soixante-dix, Olivio et sa mère viennent de fuir la dictature portugaise. Ils s’installent dans une banlieue lyonnaise et emménagent bientôt chez Max, un rapatrié d’Algérie, avec qui ils espèrent un nouveau départ. Alors que Max accepte mal l’adolescent, Olivio se lie à Ahmed, un immigré algérien de son âge, auprès de qui il trouve tendresse et réconfort.

« Brigitte Giraud fait surgir d'un texte remarquable de sobriété les chagrins invisibles et les destins inaccomplis d'hommes et de femmes bousculés par l'histoire ». Télérama 

Avec élégance et pudeur Brigitte Giraud raconte le courage d’une mère et de son fils exilés dans la banlieue de Lyon, au début des années 1970. Portugais, pieds noirs et Algériens étaient entassés dans des immeubles d’où résonnait le mot « ratonnade ». Son récit se construit d'éclats, d'images, de sensations, tout en clairs-obscurs. Un roman à la première personne qui entre au plus profond de l’intime, de l’identité, de la construction de soi, avec pour toile de fond la peinture d’une société qui bouillonne. De la dictature d’un pays à son renversement, des flux migratoires aux entassements dans les banlieues, de l’arrachement d’un pays à l’insertion dans un autre, de la perte d’un père à la conquête de soi, Brigitte Giraud se glisse avec intelligence et délicatesse dans la peau de ce garçon. Une voix forte et émouvante qui résonnera longtemps…

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