NOUS NE SERIONS PAS ARRIVÉES LÀ SI... (GRASSET/LE MONDE, 2022)

La venue exceptionnelle d’Annick Cojean sera l’occasion de revenir sur cette loi historique, écrite par Gisèle Halimi et portée par Simone Veil. Mais aussi de découvrir le merveilleux Je ne serais pas arrivé là, si... Quelques mots anodins qui posent une question vertigineuse : « Qu’est-ce qui m’a faite, défaite, marquée, bouleversée et sculptée ? »

Grand reporter et présidente du jury de l’Association du prix Albert Londres dont elle a été lauréate en 1996 pour une série de reportages, Annick Cojean est l’une des plumes emblématiques du quotidien Le Monde depuis 1981. Attachée farouchement à la transmission, elle perpétue les valeurs du combat de l’avocate Gisèle Halimi avec laquelle elle a co-écrit Une farouche liberté (Grasset, 2020). À l’automne nous fêterons les 40 ans du procès de Bobigny qui a constitué une étape décisive dans la marche vers la dépénalisation de l’avortement. Ce procès devint une véritable tribune où purent s’exprimer publiquement les revendications des femmes à disposer librement de leur corps. Le 17 janvier 1975 le parlement adoptait la loi dite Veil, légalisant les interruptions volontaires de grossesse (IVG).

RENCONTRE PRÉCÉDÉE D'UNE LECTURE DES TEXTES D'ANNICK COJEAN PAR JULIE GAYET

Julie Gayet et Judith Henry ont donné vie au livre d’Annick Cojean en se saisissant de la parole des femmes, dans cet art délicat et intime de « l’accouchement de la pensée ».

Elles nous liront quelques courts textes de leur spectacle « Je ne serais pas arrivé là si… »

DIM. 25 SEPT. – 16H

VILLAGE DU FESTIVAL - PALAIS DES CONGRÈS
Entrée libre

En lien avec le film SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE