Association

Portraits des membres du conseil d’administration

Merci à Michel Martelli pour ces portraits ...

Damien CHALLÉAT
PRÉSIDENT

Originaire de Chomérac, en Ardèche, il habite aujourd'hui à Marsanne. A son métier de professeur, il rajoutera très vite une importante corde culturelle, dont il fait profiter aujourd'hui le plus grand nombre, à commencer par ses élèves...

Votre entrée, dans l'association « De l'écrit à l'écran », date de... ?

Quasiment du début... mais je dois dire qu'au départ, les collaborations avec Vanessa et Alain se faisaient naturellement, par pure amitié. Nos enfants étaient copains, nous nous voyions dans la vie de tous les jours.... c'est pourquoi très tôt, et à l'époque sans fonction précise mais bien en tant que simple bénévole, je les ai rejoints dans cette aventure. Et puis, très vite aussi, nous avons mis en place, avec Alain, des séances de travail avec les scolaires. Et notamment auprès de mes élèves puisque mon métier est professeur, aujourd'hui au Lycée Jaume de Pierrelatte. Un métier auquel j'ai rajouté une certification complémentaire en cinéma...

Pourquoi cette certification ?

Au départ, une envie personnelle. Je souhaitais développer l'éducation aux images, et donner de plus à ce domaine une sorte de « crédibilité institutionnelle ». Et puis cela peut permettre aussi d'autres opportunités pour  une évolution de carrière, et surtout construire une vraie option culturelle. Je dois dire à ce sujet que, sur Pierrelatte, l'établissement me suit à fond. Il y a maintenant une vraie dynamique dans ce domaine. Et cela suscite de vraies émulations, car nous intéressons tous les publics – je pense là, entre autres, aux jeunes qui se révèlent en difficultés scolaires... L'émotion par l'image, c'est presque d'utilité publique...

Vous êtes donc vice-président, aujourd'hui...

Depuis un peu plus de trois ans, oui... Mais, au départ, lorsqu'il y avait deux vice-présidents, j'étais en charge des scolaires. Aujourd'hui, j'ai bien sûr conservé cette « étiquette », mais dans l'association, c'est surtout une responsabilité partagée, et un fonctionnement « horizontal » très humain.

Vous faites partie des « piliers » de l'association. Comment vous y sentez-vous, aujourd'hui ?

La programmation « scolaire » telle que nous la construisons chaque année est toujours aussi passionnante. L'association a bien évolué depuis son apparition, sous le nom d' « Actes en Drôme », plus tournée « théâtre »..  L'idée du Festival est née il y a une dizaine d'années, avec une « première » à Pont-de-Barret. J'ai mis un peu de temps à rejoindre cette belle équipe mais aujourd'hui, je m'y consacre à plein, dès que mon côté professionnel me le permet. Ce qui me caractérise ? Je crois que c'est le fait d'être, depuis toujours, tourné vers les autres. Un état d'esprit que j'essaie de garder au plus haut dans mon travail, comme au sein de mes appartenances aux associations dédiées au cinéma, à l'image en général...

Chantal MARIN
TRÉSORIÈRE

Elle est Parisienne d'origine, de parents bretons. Arrivée à Montélimar en 1976, elle y a pris sa retraite en 2007. Depuis, elle s'implique dans l'association, avec une grande ferveur...

Votre route professionnelle n'était pourtant pas liée au milieu du cinéma...

C'est vrai. J'ai passé plus de trente ans dans une seule et même société, une société de matériaux, pour moitié dans les services comptables, et pour moitié au service du personnel. C'est dire que salaires et/ou contrats ne me sont pas inconnus. Mon intérêt dans le domaine artistique va naître lorsque, avec un groupe de passionnés, nous créerons le Centre Culturel Communal. Ça, c'était l'époque où la Médiathèque Maurice Pic était en construction... La Ville a ensuite repris cette structure à son compte, mais nous y avons passé de bons moments. Arrivée à la retraite, je m'investis totalement dans le bénévolat, à commencer par le Téléthon, pour lequel j'ai beaucoup œuvré. Et lorsque Montélimar a été désignée comme ville référence – France 2 était venue – ils avaient demandé des figurants, pour divers jeux de rôle et des animations de chorale. Je me suis portée volontaire, et c'est de fil en aiguille que j'ai entendu parler de l'association « De l'écrit à l'écran ». C'était l'année de la troisième édition du Festival... et nous en sommes à la dixième..

Comment votre route se construit-elle, au sein de l'association ?

J'y suis arrivée comme simple bénévole, bien sûr, ce que nous sommes tous, toujours. On m'a très vite impliquée dans les « Anges Gardiens », ceux qui, pendant le Festival, accueillent et guident les invités jusqu'à leurs lieux d'intervention. Et puis j'ai connu aussi « Le Marathon du Cinéma » réservé aux amateurs, pour lequel un sujet est donné dont on doit tirer un petit film, de trois minutes maxi, en très peu de temps. Je faisais partie de l'association d'Allan, « Les planches et la toile » - qui créé des spectacles de théâtre et des films amateurs, et nous avons participé à ce marathon, je crois en 2008. Et nous l'avions remporté. Depuis, cet événement se reconduit tous les ans, avec toujours autant d'exaltation... 7 à 10 films sont présentés chaque année...

Quel est votre rôle, aujourd'hui ?

Mon parcours professionnel a dû jouer, et c'est très volontiers que j'ai répondu à la demande de coup de main que l'on me faisait. De fil en aiguille, et dès 2014, je vais prendre le poste de trésorier, un poste qui occupe bien sûr tout au long de l'année, enregistrant chacune des écritures comptables. Entre les demandes de subvention, et les divers dossiers, je ne cache pas que c'est un gros boulot. Mais cela veut dire que l'association continue ses nombreuses actions à l'année, surtout auprès des scolaires, avec les tournages, les diverses créations théâtrales ou scéniques. Et le Festival, bien sûr.

Qu'est-ce qui vous caractérise ?

Je dirais d'abord la fidélité. Avant tout. Lorsqu'on m'accorde une confiance, je fais ce qu'il faut pour que ce soit mérité, et pour que cela dure. Je pense être une personnalité déterminée, entreprenante, avec de bonnes qualités d'adaptation. C'est ce que l'on m'a dit sur mon parcours professionnel... En retour, j'ai trouvé une équipe formidable remplie de gens talentueux, qui m'ont ouvert plein de perspectives, avec de belles rencontres à la clé. Des personnes de cœur que j'aime particulièrement, et qui savent être là quand le besoin s'en fait sentir. Et côté travail effectué, l'association a mis volontairement la barre haute, pour que la qualité soit chaque année au rendez-vous...

Guillaume POULET
MEMBRE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

Guillaume est historien de formation, une branche qu'il n'aura jamais l'occasion d'exploiter. Parce qu'il partira dans le milieu culturel assez vite, en commençant sa voie par la direction d'un cinéma d'arts et d'essais

Une voie qui semblait promise...

Étant d'Avignon, j'ai connu très jeune le cinéma « Utopia ». D'abord, bien sûr, comme simple spectateur, et puis très vite l'envie de développer un projet analogue s'est faite sentir. Ma première expérience, en tant que Directeur d'un Cinéma d'Arts et d'Essais, ce sera à Caen, en Normandie. Un cinéma 4 salles. En 1999/2000. Après quelques années, j'ouvrirai mon propre cinéma à Calais. C'était en 2005, et je suis content de voir que ce cinéma existe toujours... En 2009, j'arrive à Grenoble, en tant que Directeur de la Cinémathèque, et du Festival du Film Court en Plein Air, un des plus vieux festivals de France.

Comment se fait le contact avec « De l'écrit à l'écran » ?

Grâce au réseau « Festival Connexion ». C'est par ce réseau que je vais prendre contact avec Vanessa et Alain. Par la suite, alors que, professionnellement je me décide à quitter Grenoble, ils vont me proposer de rejoindre l'association. Ce que je fais, bien sûr. Côté pro, j’atterris à Nice, en 2017, comme Directeur de la Cinémathèque et du Bureau d'Accueil des tournages. Plus que jamais membre de l'association, j'essayais autant que possible d'être présent à chaque édition, sur 4/5 jours. Ce qui me permettait d'animer de belles rencontres...

En 2020, je mets le cap sur l'Est de la France, entre Épinal et Nancy, au pôle de l'image « Imagest ».

Un sentiment sur l'association ?

C'est chaque fois un plaisir de retrouver l'équipe de l'association, Alain et Vanessa en tête. J'ai vu ce Festival grandir, avant même de faire partie de son C.A. Chacune de ses éditions est un véritable moment de respiration, pour tous ceux qui, comme moi, portent haut ce monde du cinéma. Alain et Vanessa ont réussi quelque chose de grand, dans cette ville de Montélimar. A chaque édition, les rencontres y sont géniales.

Qu'est-ce qui pourrait te qualifier ?

Difficile de répondre soi-même à cette question.... je crois que je pourrai mettre en avant le calme qui me caractérise, en toutes circonstances. Quelle que soit la densité de l’événement, j'essaie de faire prédominer la sérénité...

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