ÉDITORIAUX 2023

ALAIN CHOQUART

PRÉSIDENT FONDATEUR

L’édition 2023 du festival De l’écrit à l’écran est placée sous le regard de Jean-Paul Belmondo. Parce que chaque spectateur a « son » histoire avec « Bebel », ou avec « Belmondo », que l’on soit amateur de comédies d’actions populaires ou cinéphile « pointu ». L’acteur a inventé, imposé une modernité de jeu, décriée par ses professeurs du conservatoire, dont l’immense Pierre Dux qui lui prédira une carrière de seconds rôles. Une modernité en forme de liberté, un bras d’honneur aux conventions. Cela lui vaudra la carrière la plus époustouflante et éclectique du cinéma français, passant de Godard, Sautet, Melville, Bolognini... à Verneuil, de Broca, Becker...

La liberté d’un artiste n’est pas un grand écart. Elle est le refus des chapelles, des clans, des exclusions. On n’a pas à aimer tous les films, mais aimer « LE » cinéma, c’est partager le plaisir d’un Art qui a su plus que tous les autres s’accoler le qualificatif de populaire. Un « Art populaire », celui qui permet de réunir, dans une même salle, pour un même spectacle, des publics si différents, dont le quotidien gravite dans un univers aux frontières bien marquées. Sans oublier le théâtre, Jean Vilar et sa volonté ardue à « faire
d’Avignon, à l’heure du festival, un lieu privilégié de loisir populaire et de la réflexion » avec la nécessité de « faire pour son époque le théâtre de son temps ».

Il aura fallu quarante ans pour que la Cinémathèque française rende hommage à Louis de Funès et le fasse entrer dans son Panthéon... Une certaine tendance du cinéma français (sic)! Un des lieux les plus prisés des cinéastes porte depuis cette année le nom de « promenade Jean-Paul Belmondo », c’est le terre-plein central du pont de Bir Hakeim, à Paris, sous le métro aérien. C’est là que se déroule une des célèbres cascades de l’acteur pour Peur sur la ville de Henri Verneuil. C’est aussi là que se rencontrent les deux personnages du Dernier tango à Paris de Bernardo Bertolucci...

La programmation de cette 12e édition suit les règles que le festival a faites siennes, celles d’une exigence de qualité et de diversité.
Le festival s’ouvre chaque année davantage aux rencontres, aux échanges autour de la pensée, de la philosophie, de l’expérience personnelle, car la réflexion est une nécessité pour chacune et chacun d’entre nous, qu’elle soit profonde ou légère, considérée comme superficielle ou complexe... De nombreux invités seront présents pour se raconter ou dialoguer avec le public du festival, avec les publics du festival.

C’est ce que nous offre le Cinéma.

Ce que nous avions pris l’habitude de nommer le « vivre ensemble »...

RIMA ABDUL MALAK

MINISTRE DE LA CULTURE

Pour sa douzième édition, le festival De l’écrit à l’écran met à l’honneur Jean-Paul Belmondo, l’immense acteur généreux de son talent, de sa lumière, à qui un hommage sera
rendu en présence de son fils Paul. Ce choix est d’autant plus lumineux que le festival et Bebel ont en commun d’aimer leur public qui le leur rend bien !

À Montélimar, cette année, les festivaliers fidèles seront ainsi rejoints par 12000 scolaires mais aussi par des seniors privés d’accès à la culture, que l’équipe du festival et ses
nombreux bénévoles accompagnent pour leur faire découvrir ou retrouver la magie du cinéma.

Entre films de patrimoine, débats et avant- premières d’exception, les cinéphiles en herbe ou avertis pourront donc s’y retrouver, sans barrières, pour échanger autour de leur passion et rêver ensemble pendant ces six jours hors du temps !

Cette année encore, le festival De l’écrit à l’écran nous offre un « Éloge de la joie », une bouffée d’oxygène placée sous le signe de l’ouverture à toutes les formes artistiques
et à tous les publics.

Bravo à toutes les équipes qui nous font voyager de l’écrit à l’écran, dans l’écrin de la Drôme.

Excellent festival à toutes et tous !

MARC DROUET

DIRECTEUR RÉGIONAL DES AFFAIRES CULTURELLES

Le festival De l’écrit à l’écran symbolise par son positionnement et sa programmation ce lien indéfectible entre le cinéma et la littérature. Ils exposent tous deux un propos artistique construit arborant une vision du monde. Le festival remet ainsi en lumière ces passerelles qui se nourrissent mutuellement encore aujourd’hui et qui parfois collaborent au service d’une œuvre.

De l’écrit à l’écran fait vivre ses fondamentaux en créant une ouverture vers le public de ces constructions qui se rejoignent dans la forme et dans la façon de construire une image tantôt par la force de la description, tantôt par un visuel lourd de sens. Ces forces d’expressions s’incarnent à merveille dans la carrière exceptionnelle de l’artiste Jean-Paul Belmondo mis à l’honneur dans cette 12e édition. Il représente, à lui seul, la grande richesse des émotions et des imaginaires véhiculés par ces œuvres. Son parcours et sa force de vie sera le point de voûte de la création mise en avant dans la programmation du festival de l’Ecrit à l’écran et en sera un bel exemple pour les jeunes générations.

Je remercie, à cette occasion, les équipes qui ont rendu possible cette édition et vous souhaite à toutes et à tous un beau festival ! 

JULIEN CORNILLET ET FABIENNE MENOUAR

MAIRE DE MONTÉLIMAR, PRÉSIDENT DE MONTÉLIMAR AGGLOMÉRATION

ADJOINTE EN CHARGE DE LA CULTURE ET DU PATRIMOINE 

Un air de croisette à Montélimar !

Nous soutenons le festival De l’écrit à l’écran pour la qualité et la diversité de sa programmation qui nous permet de poser un certain regard sur notre société à travers l’espace et le temps. Ce festival participe à l’activité de nos salles de cinéma et de nos lieux culturels et de nombreuses personnalités viennent en toute simplicité à la rencontre du public et mettent en lumière notre ville contribuant ainsi au rayonnement et à l’attractivité de notre territoire.

Cet événement majeur offre à nos citoyens des rencontres fortuites, des moments de partage et de convivialité autour du 7e art.
Il est aussi et avant tout l’aboutissement d’un travail de transmission et d’éducation que l’association assure tout au long de l’année auprès des publics scolaires, éloignés ou dans les secteurs dits de « politique de la ville ». Cette année, pour la première fois, le festival se délocalise pendant une journée au sein de l’une des communes de notre
agglomération, en l’occurrence le village de Marsanne.

Belle 12 édition ! Qui ne dérogera pas à la règle avec un programme de « dingue » pour une semaine de folie.

VIVRE LE CINÉMA !

LAURENT WAUQUIEZ

PRÉSIDENT DE LA RÉGION AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

En Auvergne-Rhône-Alpes, le cinéma occupe une place particulière. Il trouve ses origines dans notre région à Lyon avec le génie des Frères Lumière qui a permis l’émergence de ce qui deviendra le septième art. C’est un héritage précieux qu’il nous faut préserver et transmettre.

C’est le sens de notre soutien à la 12e édition du festival De l’écrit à l’écran.

Chaque année, il réunit, des milliers de spectateurs autour de la passion du cinéma et anime, dans une ambiance festive et conviviale, notre territoire drômois. Je suis particulièrement sensible à l’attention portée par le festival à la transmission aux jeunes générations avec l’accueil de publics scolaires de tous âges tout comme je suis admiratif du travail réalisé par l’association organisatrice qui, toute l’année, mène des actions éducatives et culturelles auprès de nos enfants. C’est l’incarnation de l’ambition culturelle que nous portons à la Région.

Enfin, je salue l’hommage qui sera rendu lors de cette édition à Jean-Paul Belmondo, véritable monstre sacré du cinéma. Il incarnait, plus que quiconque, cet esprit si français,
conjuguant impertinence et élégance, auquel nous sommes tant attachés.

Excellent festival à tous !

MARIE-PIERRE MOUTON, VÉRONIQUE PUGEAT ET FABIEN LIMONTA

PRÉSIDENTE DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA DRÔME

VICE-PRÉSIDENTE CHARGÉE DE L’ÉDUCATION, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA CITOYENNETÉ, DE LA JEUNESSE, DE LA CULTURE

CONSEILLER DÉPARTEMENTAL DÉLÉGUÉ À LA CULTURE ET AU PATRIMOINE

Depuis plus de 10 ans, « De l’écrit à l’écran » a su se forger une place incontournable dans le paysage culturel drômois en offrant à tous les passionnés du septième art un véritable voyage au cœur des mots et des images, de l’écriture à l’écran. C’est une célébration de l’art sous toutes ses formes, où le talent des scénaristes, réalisateurs, acteurs et de tous les professionnels du cinéma est mis à l’honneur.

Ce cru 2023 promet une nouvelle fois une montée en puissance du festival avec un casting de haut vol et une thématique dominante faisant « éloge à la joie ».

On ne pouvait choisir meilleure figure que Jean- Paul Belmondo pour incarner une programmation si ambitieuse et éclectique, lui qui a su transcender les frontières entre cinémas d’auteur et populaire. Son fils Paul sera de la partie, de quoi également illustrer la dimension intergénérationnelle du festival.

Parmi les nombreuses œuvres présentées, de The Old Oak de Ken Loach à Une année difficile de Eric Toledano et Olivier Nakache, ne ratez pasle très poétique Nina et le secret du hérisson, film d’animation dont le Département de la Drôme est partenaire, du studio valentinois Parmi les lucioles.

Merci à tous les partenaires, les bénévoles et les équipes qui œuvrent chaque année pour faire de ce festival un succès, que le Département est fier de soutenir.

Merci aussi au public fidèle qui participe activement à cette aventure et permet au festival de rayonner au-delà de la Drôme.

Excellent festival à toutes et à tous !